À Caen ?

L’association compte bien prendre part au 80e anniversaire de la Libération et honorer les résistants Vanvéens. Alors nous nous sommes lancés dans des recherches sur les résistants et victimes auxquels la municipalité d’après guerre à rendu hommage en donnant leurs noms à certaines rues de la Ville.

Vous connaissez les noms de ces places et rues : vous y habitez, vous y passez tous les jours, vous y faîtes vos courses. Mais qui étaient ils ?

Ils ont été victimes de la barbarie nazie, de la milice collaborationniste, parfois assassinés très jeunes.

La plupart d’entre eux résidaient à Vanves : Mary Besseyre, Jean Bleuzen, Jacques Cabourg, René Coche, Albert Culot, Louis Dardenne, Antoine Fratacci, Jacques Jézéquel, Ernest Laval, Albert Legris, Raymond Marcheron, Marcel Martinié, René Sahors, Marcel Yol.

La mairie a également attribué à deux rues les noms d’autres victimes du nazisme : Guy Môcquet et le couple Victor et Hélène Basch.

Le Lycée Michelet étant incontournable, nous nous intéressons également à deux jeunes frères, étudiants au lycée, Claude et Serge Soreph, dont aucune rue ne porte le nom, mais qui s’engagèrent également dans la résistance et furent assassinés, trahis par l’un des leurs.

Nous vous présenterons nos premiers travaux lors des prochaines Journées Européennes du Patrimoine à travers un Parcours du Souvenir entre « leurs adresses » et « leurs rues ».

En attendant, nous préparons nos dossiers : nous recherchons quelques éléments de leur généalogie, nous vérifions leurs histoires au plus près de leurs faits de résistances, de leurs arrestations ou des guet-apens dans lesquels ils sont tombés. 

Alors, nous nous rendons aux Archives… Pour nos 19 victimes, 23 dossiers se trouvent au Service Historique de la Défense à Caen, 22 étaient librement consultables et un seul sur dérogation (nous devrons l’attendre).

Ça s’organise un déplacement aux archives, il faut réserver nos documents plus d’un mois à l’avance, trouver une journée commune à plusieurs adhérents, et, enfin, nous y rendre. Comme ça :

Rendez-vous à 6h30 du matin. C’est matinal la généalogie !

Petite pause sur l’autoroute

2h30 plus tard environ, nous découvrons la caserne de la rue Neuve du Bourg l’Abbé.

La salle de lecture n’est effectivement pas très grande. Nos dossiers sont déjà sortis et préparés aux places qui nous ont été attribuées.

Nous nous jetons avec un sérieux absolu sur nos appareils photos et commençons notre consultation.

          

Jusqu’à ce que ça se relâche un peu !

Quand enfin vers 13h30, nous partons explorer la gastronomie locale. Très bien.

D’ailleurs, il ne reste pas une miette dans nos assiettes. Sans oublier le café gourmand… très gourmand !

       

Retour aux archives pour quelques dernières photos qui devraient nous être bien utiles.

Nous remercions chaleureusement et sincèrement le personnel du SHD Caen qui nous a très gentiment accueilli et particulièrement bien et utilement renseigné !